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La « Stratégie pour les milieux naturels » du Syndicat de l’Orge vise à définir des objectifs à long terme et des actions concrètes pour lutter contre l’effondrement de la biodiversité. Le Syndicat travaille à améliorer le cadre de vie, à protéger les écosystèmes, et à trouver un équilibre entre l’accueil du public et la préservation de la nature, afin de mieux respecter les milieux naturels et la biodiversité de la vallée de l’Orge.

Pour parvenir à maintenir un bon état de conservation des habitats et des espèces, la « Stratégie des milieux naturels » 2021 – 2030 du Syndicat de l’Orge, constitue un outil de pilotage et de gouvernance en faveur de la préparation des milieux naturels.

81 actions sont déclinées visant à développer la connaissance scientifique, élaborer et mettre à jour les Plans de Gestion, préserver les milieux notamment humides, assurer la sensibilisation de tous les publics ou encore participer à la planification et au renforcement de la trame verte et bleue. 

À l’échelle d’un syndicat de rivière, ce travail est innovant et ambitieux tant par les objectifs visés que par les moyens humains et financiers consacrés. Il est porté par la Direction des Milieux Naturels et s’inscrit dans la continuité des actions engagées depuis plusieurs années.

CHIFFRES CLÉS

27

objectifs opérationnels

27M€

engagés sur 10 ans

55

agents concernés

Afin de faire vivre la « Stratégie pour les milieux naturels », différents documents cadres ont été élaborés :

  • Le schéma directeur de renaturation de l’Orge et de ses affluents
    Il définit les zones prioritaires de restauration du fonctionnement des cours d’eaux et ses problématiques majeures associées.
  • Le plan paysage
    Il propose une démarche paysagère qui conjugue préservation de la biodiversité, accueil du public et valorisation des paysages liés à l’eau.
  • Le schéma directeur trame verte et bleue
    Il définit les principaux réservoirs de biodiversité et corridors écologiques de la vallée ainsi que les éléments qui fragmentent le territoire et empêchent les espèces de se déplacer. Le schéma directeur indique les secteurs prioritaires et présente un plan d’action pour la restauration des continuités écologiques.
  • La stratégie foncière
    Elle fixe des priorités d’acquisitions foncières à horizon 2030 sur le territoire du Syndicat, amont comme aval. Elle met également en place des outils de protection et de préservation.

Six objectifs clairement affichés

  1. Développer et structurer les suivis scientifiques sur les sites du Syndicat pour connaître les espèces rares et plus communes, évaluer l’état de conservation des habitats patrimoniaux ainsi que la pression de fréquentation des sites par les usagers.

  2. Préserver et restaurer les habitats naturels de la vallée (zones humides, prairies et milieux boisés), ainsi que les espèces abritées.

  3. Rechercher une conciliation entre réponses aux attentes des usagers et conservation du patrimoine naturel du territoire.

4. Développer une pédagogie adaptée à chaque public pour encourager la prise de conscience des atouts que représentent les sites du Syndicat.

5. Renforcer la contribution du Syndicat aux politiques d’aménagement du territoire et son rayonnement en tant qu’expert en ingénierie écologique.

6. Garantir les moyens de suivi et de mise en œuvre du plan d’actions pour une « Stratégie pour les milieux naturels » responsable.

De Dourdan à Athis-Mons, l’Orge, autrefois rectiligne et bétonnée, retrouve son attrait. La faune et la flore recolonisent les sites et le paysage s’embellit. Le Syndicat mène des travaux pour restaurer le lit des rivières et les berges, protéger les zones humides et préserver les espaces naturels de l’urbanisation. Ils s’articulent autour de trois axes principaux.

1. Inclure des acquisitions foncières pour protéger les zones d’expansion des crues et renforcer l’identité paysagère de la vallée, la qualifiant de « poumon vert ».

2. S’appuyer sur des techniques « d’ingénierie écologique » pour favoriser la réintroduction de la végétation caractéristique des berges de cours d’eau.

3. « Désartificialiser » les berges ou le lit de la rivière, en créant des méandres et en adoucissant les pentes des berges.
Le Syndicat redessine le parcours du cours d’eau et du paysage et crée les conditions favorables au développement de la faune et de la flore.

Le Syndicat s’engage à abaisser
ou à supprimer certains ouvrages hydrauliques

À ce jour, de nombreux ouvrages ont été abaissés ou supprimés, permettant à la rivière de retrouver son fonctionnement naturel.

Le lit de la rivière s’est reconstruit, alternant zones calmes et zones de courants, créant une multiplicité d’habitats pour la faune, dont la microfaune, les macro-invertébrés et les poissons.

Les derniers inventaires montrent l’apparition de nouvelles espèces telles que le barbeau fluviatile, la vandoise, le chabot, l’anguille et le brochet. La présence de jeunes individus de poissons atteste d’ailleurs de leur reproduction.

La faune et la flore s’adaptent avec succès à ces changements, améliorant la qualité environnementale et offrant une vision naturelle de la vallée.

La rivière, un cours d’eau à part entière

Selon l’article L215-7-1 du code de l’environnement : « constitue un cours d’eau un écoulement d’eaux courantes dans un lit naturel à l’origine, alimenté par une source et présentant un débit suffisant la majeure partie de l’année. Cet écoulement peut ne pas être permanent compte tenu des conditions hydrologiques et géologiques locales. »

Pour être qualifié de cours d’eau, un écoulement ne doit donc pas être alimenté exclusivement par les pluies ; il est généralement issu d’une source permanente ou intermittente ou d’un autre cours d’eau.

Le Syndicat de l’Orge oriente ses techniques et travaux d’entretien pour une meilleure prise en compte des milieux naturels et une mise en valeur des espaces ouverts à un public de plus en plus présent.

Pêche et promenade étant les deux principaux usages des cours d’eau, le Syndicat met en œuvre des aménagements spécifiques pour satisfaire le public : postes et pontons de pêche accessibles aux personnes à mobilité réduite, itinéraires de promenade et de randonnées, tables de pique-niques, bancs, panneaux de situation et signalétique pédagogique.

CHIFFRES CLÉS

30 agents assurent l’entretien de

300 km

de rivière

600 km

de promenade

450 ha

de prairies, de boisements,
de plans d’eau et zones humides

L’Orge, un espace naturel préservé

La Promenade de l’Orge s’étend sur plus de 60 km,
attirant de nombreux promeneurs, surtout au printemps. Elle est une voie clé pour se rapprocher des espaces naturels et de la rivière, avec une fréquentation accrue en avril et mai.

La Promenade de l’Orge compte plus de 40 points d’accès, entretenus régulièrement pour garantir propreté et sécurité. Les patrouilleurs du Syndicat s’occupent de la collecte des déchets, du nettoyage des sites et de l’entretien des infrastructures, tout en maintenant un lien avec les riverains pour répondre à leurs préoccupations.

Le Syndicat gère 53 km de pistes, assurant divers travaux d’entretien pour offrir un cadre agréable et accessible aux visiteurs.

Les différents habitats naturels

Ils jouent un rôle essentiel dans l’équilibre de notre environnement.

Qu’il s’agisse des cours d’eau, mares, zones humides, prairies ou boisements, chacun abrite une biodiversité unique et assure des fonctions écologiques vitales. Fragilisés par les activités humaines, ces écosystèmes nécessitent une gestion attentive. Le Syndicat de l’Orge œuvre à leur restauration et à la préservation de leur qualité, pour renforcer la biodiversité et la résilience de notre territoire.

La pêche

La pêche est autorisée sous la double réserve d’être en possession de carte de pêche et de l’accord du propriétaire.

Lors de l’achat de votre carte de pêche, l’adhésion à une association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA) est automatique. Vous choisissiez alors, à quelle association de pêche vous souhaitez adhérer.

Les espèces exotiques envahissantes (EEE) représentent à l’échelle mondiale une menace pour l’économie, la santé publique et la biodiversité, elles font l’objet d’une réglementation européenne spécifique depuis 2014 et nationale depuis 2018.
Afin de limiter leur développement dans la vallée de l’Orge, une nouvelle stratégie de gestion a été définie.
Son objectif ? Rationaliser les interventions en priorisant les espèces et secteurs. Plusieurs catégories ont été définies : de la non-intervention à l’éradication en passant par la simple surveillance ou le contrôle pour limiter la dispersion. Cette stratégie constitue une aide à la décision pour planifier les interventions des équipes du Syndicat sur les années à venir.

La renouée du Japon et la jussie à grandes fleurs, deux espèces sous surveillance.