Les différents habitats
Cours d’eau
Les cours d’eau sont des écosystèmes fragiles, avec une continuité écologique essentielle (longitudinale, latérale, verticale et temporelle). Cependant, leur artificialisation perturbe leur fonctionnement naturel. La restauration écologique est cruciale pour améliorer la qualité de l’eau, rétablir la libre circulation des poissons et des sédiments, et prévenir les inondations en recréant des zones d’expansion de crues et des annexes hydrauliques. Cela contribue aussi à la préservation des habitats et des espèces riveraines.
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Plans d’eau
Les plans d’eau constituent des habitats spécifiques pour diverses espèces patrimoniales, mais ils nécessitent une gestion attentive pour maintenir un bon état écologique et préserver les espèces qui y vivent.
Zones humides
Ces habitats (cariçaies, roselières, aulnaies, saulaies, prairies humides) jouent un rôle clé dans la prévention des inondations et la préservation de la biodiversité. Elles filtrent l’eau, soutiennent l’étiage et assurent l’épuration naturelle. Leur protection et restauration sont des priorités pour conserver leur valeur patrimoniale et améliorer l’état des eaux.
Les mares, écosystèmes particulièrement riches en biodiversité, sont également des zones humides à préserver. Il est possible de signaler une mare pour contribuer au programme d’étude des mares porté par le Syndicat (mettre le lien vers le formulaire mare). Pour des conseils en vue de gestion ou restauration de mares, il est recommandé de contacter le Syndicat.
Prairies
Les prairies ouvertes sont menacées par la fermeture due à la colonisation par les ligneux ou par des pratiques humaines non adaptées (surpâturage, tonte trop fréquente, piétinement…). Leur gestion doit être équilibrée pour préserver la biodiversité. La fauche et le pâturage doivent être adaptés pour maintenir un bon état de conservation et éviter l’eutrophisation des sols.
Boisements
Les forêts naturelles sont des écosystèmes équilibrés sans intervention humaine, mais une gestion minimale est nécessaire pour la sécurité des zones fréquentées. Le développement ou la régression des boisements doit être suivi pour évaluer leur « naturalité » et soutenir les espèces saproxyliques (qui dépendent du bois mort).