Les promenadeS
dans la vallée
Promenade du Mort Ru
Le Mort Ru prend naissance dans la plaine de Nozay, au milieu des terres agricoles. Historiquement le Ru avait la particularité de ne côtoyer aucune habitation ou centre-bourg. Les cartes de Cassini nous montrent en effet un cours d’eau traversant les plaines agricoles et les boisements présents, ainsi que l’axe de circulation qui deviendra plusieurs siècles plus tard, la Nationale 20 que nous connaissons aujourd’hui, mais aucune mention d’habitation n’est faite sur ces cartes. L’urbanisation massive de la zone étudiée a eu lieu entre les années 60 et les années 80 et a induit une forte anthropisation de ce ru suivant le concept « hydraulique » de l’époque : création de fossés agricoles, enfouissement partiel de la rivière dans des canalisations, création de chenaux en béton… L’objectif était d’accélérer les flux de façon à diminuer l’impact des crues de plus en plus conséquentes du fait de l’imperméabilisation des sols sur les communes riveraines du Mort Ru.
Cette démarche a montré ses limites et le Mort Ru, dont les principales caractéristiques naturelles ont été oubliées, s’est chargé de retrouver son état initial en provoquant des affouillements, des arrachements de fonds de lit et des déstabilisations de berges pour retrouver des zones de dissipation d’énergie propres à son fonctionnement initial.
Zoom sur le bassin sec du Mort Ru
Ce bassin, d’une capacité de 7610 m3, a été créé en 1992, au fil de l’eau. Il permet de protéger les zones urbaines en aval contre les inondations dues aux précipitations de période de retour 20 ans.
Le Mort Ru présente une topographie singulière, une forte rupture topographique entre le plateau de Nozay et la plaine de Montlhéry : La vallée des Vaux.
La vallée des Vaux présente une rupture importante dans le paysage, renforcée par la présence de boisements compacts et forme un véritable canyon. Ce dernier a des incidences sur le paysage et sur l’hydrographie en général. Cette ambiance singulière et unique sur l’emprise du Syndicat de l’Orge fait appel à des ambiances et ressentis de montagne.