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En pratique
Le Syndicat dépollue les eaux de ruissellement
Dépolluer les eaux de pluie, avant qu’elles ne se rejettent dans l’Orge et ses affluents, est une priorité pour améliorer la qualité de l’eau. Le Syndicat a réalisé plusieurs ouvrages de dépollution des eaux pluviales. L'eau de pluie y est stockée puis dépolluée par décantation et filtration puis renvoyée à la rivière. Zoom sur les dépollueurs du Syndicat !
Le bassin de la Châtaigneraie à Sainte-Geneviève-des-Bois
Cet ouvrage souterrain, d’un diamètre de 23 m et d’une profondeur de 13 m, permet de stocker jusqu’à 5 000 m3 d’eaux pluviales lors des fortes précipitations et réduit les débordements du ru de Fleury. À cette occasion, les eaux chargées d’hydrocarbures et de métaux, provenant du ruissellement des eaux de pluie, sont partiellement dépolluées par décantation. Les boues résiduelles sont envoyées dans un collecteur d’eaux usées et traitées en station d’épuration. Après chaque événement pluvieux, l’eau dépolluée est renvoyée à la rivière via le ru de Fleury.
Ouvrage de dépollution des Mares Yvon à Sainte-Geneviève-des-Bois
S’il permet de lutter contre les inondations, ce bassin de dépollution des eaux pluviales diminue également les apports de pollution issus des eaux de ruissellement dans les Mares Yvon. Comment fonctionne-t-il ? L’eau en entrée d’ouvrage subit un traitement simple par décantation. Une succession de chicanes et de petits murets permettent de tranquilliser le flux d’eau. En fin d’événement pluvieux, ce bassin de stockage se vidange automatiquement par pompage. Les eaux superficielles propres sont rejetées vers les mares après un passage dans un déshuileur. Les matières décantées sont dirigées vers le réseau d’eaux usées de la commune.
Des roseaux au service de la dépollution naturelle à Leuville-sur-Orge
Intégré au paysage, cet ouvrage rustique permet le traitement des eaux pluviales d’un bassin versant d’une superficie de 125 ha, s’étendant sur les communes de Linas, Saint-Germain-lès-Arpajon et Leuville-sur-Orge avant rejet dans la boëlle de Leuville. Constitué d’un décanteur, d’un filtre planté de roseaux et d’une zone humide, il permet une filtration des effluents et le développement de micro-organismes participant à la dégradation des hydrocarbures et à la rétention des métaux lourds. Les bénéfices pour le milieu naturel sont indiscutables. Les rendements atteints sur les différents paramètres suivis (sédiments, hydrocarbures) démontrent l’efficacité des filtres plantés de roseaux. C’est donc autant de pollution épargnée au milieu récepteur.
Les eaux pluviales sont fortement polluées en milieu urbain : après avoir ruisselé sur les sols, elles sont chargées en hydrocarbures (essences, huile de voitures...) et en métaux lourds (plomb, zinc...). Créée en 2004, l’unité de traitement des eaux pluviales (Utep) se compose d’un bassin en béton de 7 000 m3 occupant une surface de 1 850 m2. Son rôle consiste à dépolluer les eaux pluviales collectées par le collecteur d’eaux pluviales dit du “ZOH”. Des décanteurs piégent les matières polluantes avant qu’elles ne se rejettent dans les lacs de Viry-Chatillon-Grigny. Une centaine de tonnes de boue sont ainsi interceptées chaque année par cet ouvrage au lieu d’être rejetées dans les lacs de Viry-Grigny.
Unité de traitement des eaux pluviales à Grigny
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