La vallée de l’orge : terre d’enjeux
Il s’agit en effet de concilier différents enjeux :
• les continuités écologiques (1) (trame verte et bleue),
• le paysage (diversité et qualité),
• les usages (activités touristiques, culturelles, sportives et de loisirs, mode de déplacement doux),
• la biodiversité,
• l’agriculture dans la vallée.
(1) Une continuité écologique est un réseau d’échanges constitué de réservoirs de biodiversité reliés les uns aux autres par des corridors écologiques (élément physique du paysage - haies, bosquets, mares... - qui lie de manière continue ou discontinue différents habitats vitaux pour une espèce).
Une gestion cohérente et optimisée permet ainsi de concilier la Nature et la Ville.
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LES ENJEUX
• Les enjeux de conservation du patrimoine naturel : préserver le fond de vallée de l’urbanisation, protéger et améliorer le patrimoine naturel, sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine culturel, historique et paysager.
• Les enjeux de connaissance : poursuivre et apporter des compléments aux inventaires naturalistes (faune, flore,habitats), conduire des études sur l’état des milieux et la fonctionnalité de la vallée, mener des études de fréquentation et de satisfaction auprès des usagers.
• Les enjeux pédagogiques et socioculturels : améliorer l’accueil des usagers et l’implication sociale, aménager le territoire de façon durable.
• Les enjeux de conservation du patrimoine naturel : préserver le fond de vallée de l’urbanisation, protéger et améliorer le patrimoine naturel, sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine culturel, historique et paysager.
• Les enjeux de connaissance : poursuivre et apporter des compléments aux inventaires naturalistes (faune, flore,habitats), conduire des études sur l’état des milieux et la fonctionnalité de la vallée, mener des études de fréquentation et de satisfaction auprès des usagers.
• Les enjeux pédagogiques et socioculturels : améliorer l’accueil des usagers et l’implication sociale, aménager le territoire de façon durable.
La reconquête des berges
D’Arpajon à Athis-Mons, l’Orge présentait un visage rectiligne, avec des berges souvent bétonnées, toujours abruptes et pauvres en végétation. Aujourd’hui, l’Orge et sa vallée retrouvent petit à petit fière allure. Non seulement le paysage embellit, mais la faune et la flore sont venues recoloniser les sites.
Pour redonner vie à la rivière et restaurer un meilleur équilibre écologique, le Syndicat a entrepris d’importants travaux de reconquête des berges. Visant à protéger les zones humides, ils s’organisent autour de trois axes essentiels.
Par des acquisitions foncières de terrains sur les bords de la rivière, le Syndicat préserve les espaces naturels de l’urbanisation, protège les zones naturelles d’expansion des crues et conforte la vallée de l’Orge dans son identité paysagère, dans son statut de « poumon vert ».
En « débétonnant » les berges ou le lit de la rivière, en créant des méandres et en adoucissant les pentes des berges, le Syndicat redessine le parcours du cours d’eau et du paysage et crée les conditions favorables au développement de la faune et de la flore.
En s’appuyant sur des techniques de « génie végétal », il conforte les berges et réintroduit la végétation caractéristique des berges des rivières. Autant d’actions qui multiplient les habitats, favorisent l’implantation de végétaux aquatiques et semiaquatiques, et qui, dans le même temps, diversifient les vitesses de courant. 6 kilomètres de berges ont ainsi été restaurés par le Syndicat.
