AGIR POUR L'ORGE
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Un programme de réhabilitation lancé en 1992
Il a débuté par l’amont du Collecteur Intercommunal Initial (CII) et du Collecteur Intercommunal de Doublement (CID) puis a intégré les antennes syndicales. En étanchéifiant ou en remplaçant les parties endommagées des collecteurs, le risque de pollution du milieu naturel par les eaux usées est minimisé. Afin d’éviter les débordements potentiels, certains collecteurs situés le long de cours d’eau peuvent aussi être déplacés.

Les grands chantiers de réhabilitation
• Rénovation en 2012 d’un tronçon du CID à Savigny-sur-Orge (580 m) : 1,4 M€ HT
• Antenne de Lormoy (chemisage de 70 m et remplacement de 120 m) : 160 000 € HT
• Antenne de la Sallemouille (chemisage de 210 m et remplacement de 55 m) : 330 000 € HT
• Création d’un poste de relevage à Egly (parc Villelouvette) : 420 000 € HT
• Dévoiement du collecteur du Ru de la fontaine bouillant (520 m) : 420 000 € HT
• Dévoiement de l’antenne de Boissy (1 km de réseau) : 1,7 M€ HT


Éliminer durablement l’H2S, un objectif à atteindre

L’imperméabilisation des collecteurs et la lutte contre les mauvais branchements ont un effet pervers : une concentration en eaux usées entrainant la formation d’hydrogène sulfuré (H2S). Outre son odeur désagréable pour les usagers, l’H2S accélère la corrosion des collecteurs et constitue un risque sanitaire pour les exploitants qui y seraient exposés.

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L’assainissement collectif en question

Parallèlement, le Syndicat mène des études pour la mise en place de l’assainissement collectif, notamment au sein des nouvelles communes adhérentes. Outre les relevés topographiques et les sondages géotechniques, les équipes réalisent des enquêtes parcellaires afin d’examiner les installations des usagers et envisager les futurs raccordements.

Il est important de vérifier l'état des canalisations afin d'éviter la fuite d'eau usée dans les sols et des risques de pollution des nappes ou cours d'eau ou bien l'entrée d'eau de nappe dans les réseaux (eaux parasites). A cet effet, des visites de réseau sont réalisées la nuit lorsque les rejets d'eau domestique sont réduits. À l'issue de ces visites, des inspections télévisées (à l'aide d'un petit chariot muni d'une caméra) permettent de filmer les défauts de la canalisation : joint non-étanche, pénétration de racines, béton attaqué par des gaz corrosifs…

Les canalisations en mauvais état font ensuite l'objet de travaux d'étanchéité.
Les canalisations en béton les plus vétustes sont remises à neuf.

Par où commencer ?

Deux critères ont été définis :
- l'état du réseau : la priorité est donnée aux réseaux les plus dégradés qui pourraient s'effondrer et qui sont à l'origine de dysfonctionnements du réseau : infiltrations d'eaux claires et exfiltrations vers le milieu naturel d'eaux usées,
- la situation géographique : rénovation de l'amont vers l'aval et priorité de traitement aux 2 grands émissaires de fond de vallée.

La rénovation "par l'intérieur"

Cette technique a été privilégiée pour, d'une part limiter les désordres en surface dans un souci de protection de l'environnement et de limitation de la gêne occasionnée aux riverains, et d'autre part pour des raisons financières (les collecteurs du Syndicat étant importants et profonds, les travaux classiques de remplacement en tranchées sont très onéreux).

Un bureau d’étude interne

Le Syndicat a fait le choix il y a 15 ans de créer son propre bureau d'étude pour la réalisation des travaux de rénovation des collecteurs. Ce choix a été guidé par les avantages suivants :
- gain de temps par absence de recours aux procédures de marché public pour choisir un maître d'oeuvre,
- meilleure intégration de la connaissance du réseau,
- rentabilité